Non, rassurez vous, je ne me lance pas dans un blog plus ou moins classé "X".
Mais il s'agit du nom d'un champignon bizarre que j'ai rencontré lors de ma dernière sortie.
Le Mutinus caninus, ou encore satyre des chiens est particulièrement facile à reconnaître ! Se dressant parmi les feuilles mortes pendant deux à trois jours, il retombe ensuite mollement, comme fatigué ... C'est sans doute le stade dans lequel je l'ai trouvé!!!
Ce champignon est intéressant par son port surprenant mais n'a aucune valeur culinaire et se classe dans la catégorie des non comestibles. Il est toutefois particulièrement apprécié par les mouches.
Bises et à +
Notre dernière visite lors de ce voyage en vélo le long de la Loire, n'est pas pour un château comme les dix précédentes, mais pour une abbaye, celle de Notre Dame de Fontevrault.
Il s'agit d'une ancienne abbaye d'inspiration bénédictine fondée en 1101.
La transformation de l'abbaye en nécropole dynastique des Plantagenêts participe grandement à son développement.
Après un déclin aux XIIIème et XIVème siècle, l'abbaye reprend vie jusqu'au XVIII ème siècle puis, sur décret de Napoléon Ier, l'abbaye est transformée en 1804 en établissement de détention, et cela jusqu'en 1963.
Dès 1840, grâce à l'action de Prospère Mérimée (encore lui: http://voyage-nature.over-blog.com/2015/10/les-chateaux-de-la-loire-10-le-chateau-de-chinon.html), l'abbaye est classée "monument historique", et sa restauration peut alors commencer.
Débutons la visite: voilà les vues extérieurs, à commencer par la façade ouest
La porte d'en bas et le chevet
Autres vues
Le cloitre
Pénétrons maintenant à l'intérieur de l'abbatiale avec la nef principale
ses vitraux et restes de fresques
Mais aussi et surtout, avec sa nécropole des Plantagenêts, avec au premier plan, Isabelle d'Angoulême et Richard Cœur de Lion, au second plan, Aliénor d'Aquitaine et Henri II.
Voilà l'intérieur de la chapelle St Benoit
Nous voilà maintenant à l'intérieur du cloitre
avec la porte d'entrée dans la salle capitulaire et ses splendides sculptures
La salle capitulaire, aussi appelée salle du chapitre, était le lieu où se réunissait la communauté religieuse pour y régler les questions de disciplines, les questions matériels, les nominations et élections.
Créée au XVIème siècle, on découvre aux murs de splendides fresques peintes par Thomas Pot en 1563, et qui représentent les étapes de la passion du Christ.
Voilà maintenant le réfectoire, une salle de 46m de long !!
Qui dit réfectoire, dit cuisine. Nous avons découvert un drôle de bâtiment avec un toit en écaille de tortue surmonté d'une pyramide et de petits clochetons. Il s'agit en fait d'une cuisine romane.
L'intérieur, est tout aussi surprenant que l'extérieur.
Il est composé de cinq alcôves autour un large espace central vide, surmonté d'une très haute cheminée.
En fait, les cinq alcôves étaient cinq foyers dont les fumées s'échappaient par les clochetons et la cheminée centrale. Ces fumées qui montaient ainsi dans les cheminées permettaient également de fumer les aliments, méthode souvent utilisée à l'époque pour leur conservation. Quand à l'espace central il était sans doute occupé par des tables; nos plans de travail d'aujourd'hui.
Comme je l'ai dit au tout début, l'abbaye a servi de prison pendant un temps.
Dans ce dernier bâtiment nous pouvons voir une rétrospective de cette triste période.
Voilà. Notre séjour en pays de Loire se termine, même si vous en verrez encore ici ou là quelques photos.
Bises et à + pour d'autres voyages.
C'est sur un éperon rocheux occupé dès l'antiquité et convoité de tout temps de par sa position à la croisée des trois provinces de l'Anjou, du Poitou et de la Touraine, qu'un premier château est édifié au X ème siècle; mais c'est Henri II de Plantagenêt, comte d'Anjou et roi d'Angleterre qui à partir de 1154, va donner à la forteresse sa silhouette actuelle.
Mais à compter du XVII ème siècle le château est plus ou moins abandonné et tombe en ruines. Il faut l'intervention de Prospère Mérimée pour le sauver de la destruction.
Après six années de fouilles et six de restaurations au cours du XXème siècle, il a retrouvé son vrai visage.
Voilà ce qu'il était et ce qu'il est devenu
Nous accédons donc au château en passant par la tour de l'horloge
Mais, surprise en arrivant: comme vous avez pu le voir sur les photos précédentes, la tour de l'horloge est ceinturée par une banderole colorée, et en plus, dès qu'on passe la porte d'entrée on entend la musique si caractéristique de "Kamelott"
En effet pour l'été 2015 la légende de kamelott qui est l’une des plus anciennes et des plus populaires de tout l’Occident médiéval, "serait" à l'origine de la construction du château, a été représentée dans l'enceinte du château.
Mais je vais laisser de coté pour l'instant Kamelott, et je vous emmène voir les différents éléments du château à commencer par l'esplanade avec la salle de la reconnaissance, celle-là même où, au plein coeur de la guerre de cent ans, Jeanne d'Arc vient assurer le futur roi de sa légitimité et le convaincre de se faire sacrer à Reims.
Les logis royaux, qui se visitent mais que par un concours de circonstances, je n'ai malheureusement pu voir!!!
Deux salles sont dédiées aux représentations de Jeanne d'Arc du XVIe au XXe siècles. Deux autres permettent d'approfondir la connaissance de la forteresse au travers de bornes multimédias et de collections archéologiques et iconographiques.
La tour du Moulin
La tour de Boissy
Entre les deux tours on peut admirer la reconstitution d'un engin de levage
La tour de Coudray avec le pont au dessus des fosses qui la relie aux logis Royaux, et à l'intérieur de laquelle on découvre un surprenant pigeonnier.
Nous visitons enfin la tour de l'horloge avec une salle d'armes
deux chambres
Une salle qu'on appellerait aujourd'hui une "salle d'eau" avec le coin lingerie,
La baignoire et le savon
et le coin "commodités"
On y découvre aussi l'ancien mécanisme de l'horloge
Revenons en à Kamelott:
Dès notre arrivée sur l'esplanade, nous nous trouvons face à la fameuse table ronde et ses blasons.
La Dame du lac a même trouvé un nouveau visage très souriant
En descendant dans la tour de Coudray
Nous arrivons dans le laboratoire de Merlin
Nous arrivons ensuite dans les cuisines, avec le four à pain
et toutes les victuailles en quantité, pendues aux plafonds
Je termine la visite en vous montrant les splendides vues que nous avons depuis ce château sur Chinon et la Vienne
Bises et à +
Après les intérieurs, je vous invite aujourd'hui à me suivre dehors. Vous avez de la chance, il fait beau et chaud aujourd'hui ;-)
Commençons par le splendide jardin à la française, dessiné par Le Nôtre
On y voit aussi deux magnifiques cèdres du Liban offert par Chateaubriand à la comtesse de la Roquejaquelein en 1808.
Une des allées du jardin nous emmène directement vers la belle chapelle (la collégiale Notre Dame d'Ussé) en hommage à Anne, la mère de Marie
Ensuite, nous allons visiter les caves creusées au XIV ème siècle dans le tuffeau de Touraine, roche propice à une bonne température pour la conservation du vin.
Dans ces caves nous découvrons la reconstitution des scènes traditionnelles et insolitesde vendanges et de vinification,
Nous y découvrons aussi un splendide pressoir alimenté en direct par une trappe située juste au dessus
Il y a même un petit sanctuaire dédié à Saint Vincent, patron des vignerons
Nous terminerons par la visite des écuries et la sellerie
Voilà. Visite terminée. Nous partons sur la pointe des pieds pour laisser la Belle dormir.
Bises et à +
Aujourd'hui, je vous emmène au château de "La Belle au Bois Dormant". C'est en effet le nom donné à ce château de Rigny Ussé, qui, par ses allures féeriques inspira Charles Perrault pour sa "Belle au Bois Dormant".
Nous avons plongé dans la vie de château où ce conte de fée a reprit vie sous nos yeux.
Nous pénétrons d'abord dans le hall d'entrée où nous pouvons admirer ce splendide escalier à vis.
Ensuite nous pénétrons dans la salle de garde, ancienne porte d'entrée du château au XVème siècle, et dont le plafond est un « trompe l’œil » du 17ème , peint en faux marbre.
Cette salle contient une splendide collection d’armes et d’objets orientaux.
Nous atteignons ensuite le salon Vauban qui est l'ancienne chapelle du château. Nos regrads sont attirés par un superbe cabinet italien en poirier noirci et ébène, incrusté d'ivoire et de nacre et de lapis lazzulis du 16ème siècle avec de nombreux tiroirs secrets.
Maintenant, les murs de la galerie centrale sont couverts d'une superbe collection de tapisseries flamandes du 18ème retraçant des scènes champêtres de la vie populaire
Au pied de ce grand escalier qui conduit vers la chambre du roi, une chaise à porteurs du 18e siècle, une curieuse paire de bottes dites de postillon (2 kg la botte) qui servait à la protection du cavalier. Le postillon les chaussait avec ses propres bottes, efficace protection contre les chocs et les intempéries.
Un passage par l'anti-chambre
avant d'arriver dans la chambre du roi
Tout en haut du château, depuis l'étroit chemin de ronde avec ses machicoulis vertigineux
on peut voir des scènes du comte de Perrault
Tout en haut du château, depuis l'étroit chemin de ronde, on peut voir des scènes du conte de Perrault, mais derrière des vitres, ce n'est pas l'idéal pour les photos.
Nous observons ensuite quelques scènes de la vie de château pour les enfants
Nous arrivons enfin sous la magnifique charpente
et nous traversons ensuite des greniers remplis d'objets plus bizarres les uns que les autres
Avant de sortir du château, j'ai quand même réussi à croiser une vraie princesse
Demain je vous emmènerai voir les extérieurs de ce château.
Bises et à +
Azay le Rideau: c'est "LE" château que je voulais voir. J'avais eu l'occasion de voir des reportages ou d'admirer de splendides photos sur ce château. Malheureusement pour nous nous sommes tombé sur le début des travaux de restauration de ses façades.
Résultat: j'ai été content de le voir, de le visiter, mais je ne l'ai pas vu tel que je rêvais de le voir.
Dommage, mais le déplacement valait quand même la peine.
Le château d'Azay le Rideau, bati sur une île au milieu de l'Indre par François 1er est une subtile alliance de traditions françaises et de nouveaux décors venus d'Italie. C'est un niuvel art de bâtir au XVI ème siècle.
Après une succession de divers propriétaires, l'Etat en devient le propriétaire définitif en 1905.
En 2015 un important chantier de restauration de la toiture et de la charpente du XVIème siècle ainsi que des façades et sculptures est entrepris.
Voilà le château que j'aurais du voir,
et voilà celui que j'ai vu:
Voilà aussi d'autres vues extérieures du château
Une petite visite à l'intérieur maintenant, avec pour commencer la fameuse charpente du XVIème siècle
les chambres
un oratoire (un peu flou)
Et quelques mobiliers
nous sortons ensuite par l'escalier dont la rampe est sculptée dans le mur
Bises et à +
Après Chambord, Blois et Amboise, nous arrivons à Villandry, à 15 Km de Tours.
Remarquable par l'harmonie de son architecture et de ses jardins, Villandry, achevé vers 1536, est le dernier des grands châteaux de la Renaissance bâti au bord de la Loire.
Mais ici, nous nous contenterons de voir le château de l'extérieur.
avec ses douves pleines de carpes
Villandry doit sa renommée à l'ensemble exceptionnel de ses jardins en terrasse créés en 1906 par le Dr Joachim Carvallo (1869-1936), arrière-grand-père des actuels propriétaires. Il abandonna sa carrière scientifique pour restaurer le château alors sur le point d'être démoli et créer une succession de jardins conçus en tableaux inspirés de la Renaissance que nous voyons aujourd'hui. Ces jardins, parmi les plus remarquables du monde, sont visités chaque années par plus de 350 000 visiteurs.
Notre but était donc de visiter ces célèbres jardins qui sont au nombre de six:
- le potager décoratif (1 ha),
- le jardin d'ornement planté de hauts buis,
- le jardin d'eau de type "classique",
- le jardin du soleil créé en 2008,
- le labyrinthe de charmilles,
- et le jardin des simples d'inspiration médiévale.
- Un tennis gazon a été rouvert en 2010.
Avant de parcourir ces jardins, nous pouvons les admirer depuis les belvédères:
Les jardins du château sont la reconstitution à partir de textes anciens d'un jardin à la française du XIV ème" siècle.
Ces jardins qui sont au nombre de six, sont divisés en quatre terrasses :
une terrasse supérieure comportant le jardin du soleil, le dernier-né, avec 3 espaces de verdure,
- la chambre des nuages aux tons bleus et blancs,
- la chambre du soleil où dominent les jaune-orangé
- et la chambre des enfants avec ses pommiers.
puis une terrasse avec le jardin d'eau, entouré d'un cloître de tilleuls,
puis une terrasse accueillant le jardin d'ornement ou jardin de broderie de buis taillés et d'ifs en topiaire.
Telle une prolongation des salons intérieurs, le jardin d'ornement est lui même divisé en salons de verdure.
Au plus près du château, le premier salon est composé de quatre carrés aux structures végétales de formes géométriques, qui constituent les "jardins d'amour".
- L'Amour tendre: les cœurs sont séparés par de petites flammes, avec au centre les masques de bal qui permettaient les conversations des plus sérieuses aux plus légères!
- L'amour passionné: les cœurs sont brisés par la passion, ils se mettent en farandole pour mieux évoquer les danses.
- L'amour volage : les quatre éventails dans les angles montrent la légèreté des sentiments et le mensonge féminin, séparés par les cornes de l'amour trompé et, au centre les billets doux de la femme infidèle à son amant.
- L'amour tragique : les cœurs deviennent des lames de poignard utilisés lors des duels causés par les rivalités amoureuses, et les fleurs rouges symbolisent le sang versé lors des combats.
et enfin une terrasse inférieure avec le potager décoratif, lui aussi formant un dessin de broderie.
Une bien belle visite, pleine de couleurs et d'odeurs;
Bises et à + pour d'autres visites.
De style Renaissance, le château d'Amboise, ancienne propriété de la puissante famille d'Amboise servait, autrefois, de résidence royale au Roi Charles VIII, qui en fit un véritable palais
Bâti par Charles VIII, Amboise constitue un édifice charnière entre les palais-forteresses gothiques et les premiers châteaux Renaissance. Il se dresse, superbe, et domine toujours aujourd'hui, le cours paisible de la Loire.
Quand on arrive à Amboise depuis Blois. Cette vue du sud permet de découvrir les restes de l'ancien château médiéval
Vue du château et de la chapelle St Hubert en contre plongée.
La rampe d'accès à l'esplanade avec d'un coté vue sur le château et de l'autre vue sur la chapelle St Hubert
Vues du château depuis la terrasse
La chapelle Saint Hubert est un bel exemple d'architecture avec décorations de style gothique flamboyant. Ce style, également appelé gothique tardif, précède le style renaissance.
C'est dans cette chapelle qu'est inhumé le grand Léonard de Vinci. François 1er qui était un grand mécène l'avait invité à vivre au Clos Lucé, tout près de château. C'est là qu'il décédera.
Depuis la terrasse nous avons un magnifique point de vue sur les toits d'Amboise et sur la Loire ainsi que sur certaines façades du château
Avant de vous emmener à l'intérieur du château, je vous montre cette photo sur laquelle on distingue très bien la tour des minimes (à gauche du château).
Avec la tour Heurtault, ces tours massives respectivement sur la façade nord et la façade ouest du château contiennent une rampe en spirale de plus de deux cent mètres de long qui permet de monter jusqu'en haut avec un carrosse tiré par des chevaux.
Je n'ai malheureusement pas de photos de l'intérieure de ces tours, excepté cette magnifique porte d'entrée.
A l'intérieur du château, on commence par la salle d'armes. Ce passage permettait de contrôler l'accès à l'étage où se trouvait le Roi.
Nous passons ensuite par la salle des tambourineurs qui correspond à l'emplacement de la "chambre à parer" du Roi. La salle des "tambourineurs" évoque les nombreuses fêtes et bals donnés au château à l'époque des Valois
La salle suivante est la salle du conseil. C'est la plus belle pièce du château (elle a été restaurée en 1906). C'est de là que Charles VIII gouvernait la France. Les fenêtres donnent sur la Loire et c'est à leurs balcons que furent pendus les conjurés de 1560.
On arrive ensuite dans la salle de l'échanson.
Au Moyen Age, l'Echanson est l'Officier qui est chargé du service des boissons du Roi. La salle comporte une jolie collection de vaisselle, sur des buffets, tables et coffres d'époque. Elle est agrémentée de Tapisseries d'Aubusson du XVIIème siècle.
On pénètre ensuite dans la chambre du roi Henri II
dans le cabinet de travail
dans la salle de musique
et enfin dans la chambre d'Orléans (Louis Philippe, duc d'Orléans recevra ce château de sa mère) avec son lit bateau d'époque empire.
Pour terminer nous parcourons le jardin au milieu duquel se trouve "le jardin d'Orient", monument dédié aux membres de la suite d'Abd El-Kader, morts à Amboise.
Bises et à + pour une autre visite
Votre visite sur mon site est ma satisfaction,
et un petit commentaire de votre part, ma motivation
M E R C I
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http://naturevoyages.eklablog.com/
Sauf indication contraire, je suis l'auteur de toutes les photos de ce blog.
Aussi, pour une éventuelle utilisation, merci de me contacter sur: quilletbruno@gmail.com
Amis visiteurs, vous ètes
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voyagé avec moi depuis le 06/05/09
Un grand merci à toutes et tous pour vos commentaires
que je lis chaque fois avec autant de plaisirs.
A très bientôt